Les arêtes de poisson à l'UNESCO

Lundi, il atterrira au siège de l'UNESCO, à Paris.
Le dossier ? Celui des 'arêtes de poisson', du nom d'une partie de l'immense réseau souterrain croix-roussien, composé d'un corridor central et de trente quatre galeries latérales serpentant du Gros Caillou jusqu'à la place Louis Chazette (au nord du tunnel, côté Rhône). Aujourd'hui, ces souterrains sont menacés par la construction programmée du second tunnel de la Croix-Rousse, réservé aux transports en commun et aux vélos. Un projet hautement louable mais qui pourrait fortement endommager cet ouvrage, probablement militaire, que les historiens datent du XVI ou du XVIIe siècle. "Nous ne sommes pas contre le percement d'un deuxième tube, explique Jean-Luc Chavent, mais nous voulons profiter des travaux pour ouvrir une partie de ces souterrains au public." Et d'espérer que l'organisation des Nations-Unies impose une protection et une mise en valeur de ces galeries uniques en leur genre.
Pour l'heure, de mémoire de cataphile, jamais les arêtes de poisson n'ont été aussi bruyantes : les sondages de reconnaissance ont commencé. Sans aucune concertation : gageons qu'il y en ait plus pour la suite.

* Organisation pour la connaissance et la restauration d'au-dessous-terre, créée en 1992 à Paris et en 2001 à Lyon.

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