Il a tenu le rôle-titre de l'opéra-rock, La légende de Jimmy, coécrit par Luc Plamondon et Michel Berger. Il a ensuite chanté dans Starmania et a tenu le rôle du poète Gringoire dans Notre Dame de Paris, autres comédies musicales de Plamondon. Bruno Pelletier a créé, en 2006, Dracula, entre l'amour et la mort, qui a conquis plus de 100 000 spectateurs au Québec. Le spectacle musical est présenté à Lyon pour dix dates exclusives en Europe. Entretien.
Lyon Capitale : Comment est né ce projet ?
Bruno Pelletier : C'est un peu mon bébé. Je fais partie de la production en étant directeur artistique et je suis aussi l'interprète principal. Ce projet, je l'avais en tête depuis une dizaine d'années et j'ai travaillé trois ans dessus. Je n'étais pas fasciné par les romans d'horreur ou les films d'épouvante. C'est le film de Coppola qui a été une révélation. J'ai compris que cela ferait une très bonne comédie musicale. Entre-temps, j'ai fait Starmania et Notre Dame de Paris. Puis un producteur m'a proposé de monter ce projet. J'ai fait des recherches sur le personnage historique. J'ai reconstruit une histoire moderne qui se passe en 2050, librement inspiré du roman de Bram Stoker.
Que devient le mythe de Dracula sur scène ?
Ce n'est pas un truc à l'eau de rose qu'on a fait. L'inspiration et les looks du show, ce sont les univers d'Enki Bilal, Matrix et Marylin Manson. Il y a deux grands thèmes à ce spectacle : la quête d'un amour perdu et la notion du bien et du mal. Dracula est vu comme un personnage un peu maléfique, mais en fait il renvoie l'Homme à lui-même, à sa violence et à la destruction de la nature, par exemple. Le spectacle mêle le théâtre, le chant et le multimédia. C'est plutôt épuré et cela repose énormément sur les chanteurs.
Dracula entre l'amour et la mort, du 15 au 25 janvier à la Maison de la danse, 8 avenue Mermoz, Lyon 8.
04 72 78 18 00 ou www.maisondeladanse.com
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