Deux sondages qui donnent le même écart, ça interroge forcément, remotive les troupes de Collomb et démobilise celle de Perben.
On reste cependant toujours sceptique devant les prévisions des instituts nationaux, qui se sont souvent trompé à Lyon. Et en matière de sondages, la vérité de janvier est rarement celle de mars. En 2001, l'institut Fournier (pour Lyon Capitale) donnait ainsi fin janvier une victoire de Collomb à 60 - 40 contre Charles Millon, et à 53 - 47 contre Michel Mercier. Finalement, Collomb n'a obtenu que 48,6% et la liste Millon-Dubernard 50,3%, mais la gauche a emporté la ville grâce au mode de scrutin par arrondissement. Par contre, trois semaines avant le scrutin, l'Institut Fournier trouvait les bons scores.
Alors les municipales sont-elles pliées ? Bien sûr que non, car la campagne commence à peine et Perben n'a dévoilé ni son programme, ni ses listes. La bataille n'a pas eu lieu. Mais Collomb l'aborde plus que jamais dans la position du favori.
Les commentaires sont fermés