Le premier metting de campagne des listes AimerLyon a réuni près de quatre mille personnes dimanche soir à laSucrière. En costume de velours, sans cravate, le candidat Collomb a revendiqué son bilan : la place de la ville parmi les cités européennes, la dynamique économique, les berges du Rhône, Vélo'V, la Confluence. Il a opposé sa vision " d'avenir " à celle " passéiste " de son adversaire, il a défendu un projet de civilisation centré sur l'homme. Dans la salle, le public ne ménageait pas son enthousiasme, certes moins puissant que lors des présidentielles, mais nettement plus soutenu que chez Perben une semaine plus tôt. A la tribune, Manuel Tornare, maire de Genève, Jordi Hereu, maire de Barcelone, et Simon Compaoré, maire de Ouagadougou, avaient ouvert le bal en apportant leur soutien à leur ami " le maire Collomb ". Puis tout le monde finissait en brandissant des écharpes fuchsia. Dans le public, on notait la présence de Gilles Vesco, puis d'Azouz Begag, en mal de Modem, arrivé à 19 heures et qui devait déclarer : " tous les hommes qui ont le coeur à gauche doivent voter Collomb ". Et même de Bernard Rey (UMP) ex-adjoint à la sécurité du 3, et qui venait de quitter les rangs de Perben. Visite surprise de Fabrice Tiozzo, sans doute amené par Thierry Braillard. L'ambiance était festive et bon enfant. Sur scène, des groupes musicaux prenaient la succession des politiques : les Pokémons, un orchestre de salsa, le Peuple de l'Herbe. Autour de la salle, des stands, un par arrondissement avec des parasols blancs marqués d'un chiffre. On servait de thé à la menthe, on vendait des écharpes fuchsia, des canotiers de campagne mauricechevalieresques, ou des badges. Dans un coin, une ludothèque ambulante pour les enfants. Plus loin, un espace restauration et une buvette. Le fête était prévue pour durer jusqu'à minuit, mais à 19 heures déjà, une grande partie du public avait quitté les ieux, des familles surtout. D'autres arrivaient, pour les concerts. Après une biennale d'art contemporain en demi-teinte, la Sucrière accueillait une septuénnale de campagne franc-rose.
Le grand chelem...ou la vie en rose
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