Au sortir de la Grande Guerre, elle est déterminée à devenir la première femme vétérinaire et à sauver la dernière meute du pays. À travers son destin, elle sera l'objet d'une rivalité sans merci entre son promis, un industriel visionnaire mais sans scrupule (Jean-Paul Rouve), et un homme simple (Stefano Accorsi), retiré dans la montagne, près des loups, loin de la folie des hommes. À travers ce récit, Gilles Legrand, le réalisateur, voulait dénoncer la quête permanente de l'homme à combattre ce qu'il ne peut maîtriser. Après Malabar Princess en 2004, il se répand une nouvelle fois dans une tragicomédie bien morne. Une œuvre qui, malgré les montagnes et les courbes de Laetitita Casta, demeure désespérément sans relief.