"La culture est au cœur même de la dynamique collective de notre stratégie urbaine" a dit le député UMP en préalable, comme pour corriger son projet qui ne parle de culture qu'en termes de "rayonnement" ou de "plaisir et agrément". "Il n'y a pas de grande ville dans le monde qui ne soit typé culturellement" a souligné Perben, indiquant qu'il faisait le choix, "pour porter l'image de la ville" de la danse (construction d'une nouvelle maison de la danse), de l'image (création d'un festival de cinéma et d'un dispositif d'aide aux jeunes talents) et de la lumière. Autres "grands" projets : une fête des confluences sur les fleuves, permettant "la renaissance identitaire des quartiers", la création d'un pôle automobile et textile, et une "fête des mots, sur le modèle de la fête de la musique" dont on ne voit pas bien l'originalité mais à laquelle Philippe Genin tient beaucoup. Dans le domaine du patrimoine, Sébastien Duc a critiqué "sept ans de gâchis complet : depuis l'obtention du label Unesco, rien n'a été fait" et rappelé la volonté de Perben de "faire revivre l'Hôtel-Dieu". Fabienne Lévy a annoncé un "projet nouveau, pragmatique dans ses financements". Pas d'augmentation du budget culture en vue (il représente déjà près de 20% du budget de la ville) mais la volonté de "s'appuyer sur le partenariat public/privé", et de "susciter une Fondation" a complété Philippe Genin. Enfin, Dominique Perben a prévenu qu'il mettrait en place "un système transparent d'évaluation pour ne pas être dans la reconduction automatique des subventions". Pour procéder à cette évaluation, il créerait "une interface, un conseil indépendant ou un lieu intermédiaire entre les créateurs et la puissance publique".
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