Cette longue accolade avec Martine Roure (PS), vice-présidente du Parlement européen et candidate malheureuse, à plusieurs reprises, dans ce même arrondissement. La visite du " frangin ", Christian (UMP), ancien maire du 3e; et cette belle embrassade entre les deux frères " ennemis " en politique. Les larmes (qui n'en finissaient pas de couler) d'Anne Brugnera, la directrice de campagne de Thierry Philip.
Résonnent encore les " vive les mariés ! " à l'attention de Nathalie et Claude, deux militants hyperactifs s'émerveillant d'être prochainement unis par " leur " candidat .
Il y eut aussi des roses rouges. Du champagne, bien sûr. Beaucoup de champagne. Bu à la bouteille ou débordant des coupes en plastique. Des sourires géants, et surtout une joie immense.
Dans la nuit de dimanche à lundi, une cinquantaine de militants s'était retrouvée dans le petit local de campagne de Thierry Philip pour fêter une " victoire historique " de la gauche dans le 3e arrondissement. " Imaginez... 25 ans qu'on ramait pour s'imposer ! " sourit, très ému, George Brunand, 77 ans et doyen des militants de l'arrondissement. A ses côtés, la fille de Thierry Philip, fraîchement élue conseillère municipale à Bron. " Dans le 3e, on est en famille ", référence directe au député socialiste André Philip, son grand-père.
Il est 1h30. La pluie s'est arrêtée. Rue Paul Bert, seuls quelques éclats de voix retentissent encore du nème248. Ici, on voit la vie en rose.
Le champagne coule dans le 3e arrondissement
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