La tête de liste "Aimer Lyon" a choisi ce lieu emblématique pour "toucher les beaux quartiers" mais aussi Bellecombe, plus "populaire". Avec 380 voix de retard derrière la liste Perben conduite par Laurence Balas, elle peut effectivement y croire.
Champagne, vin rouge et Evian : l'électorat de droite est choyé pour cet "apéritif-rencontre". Une coupe à la main, une riveraine est déjà emballée par Collomb : "Ce n'est pas un homme de gauche, ll est du centre". Elle a voté Sarkozy à la présidentielle, elle votera pour la liste Aimer Lyon dimanche car "il ne faut pas confondre les élections". Ce qui a le don de réjouir profondément Gérard Collomb. Arrivé en retard, le fraîchement réélu maire de Lyon, prend rapidement la parole, tout sourire, devant 80 personnes, moitié militants, moitié curieux. Sans note, il improvise : "Ce qui me fait plaisir, sur les marchés, c'est quand les gens me disent : "au niveau national, je ne suis pas de votre sensibilité, mais je voterai pour vous car vous êtes un bon maire". Dites aux gens autour de vous que voter pour Collomb, ce n'est pas sulfureux".
Il faut dire qu'il y a de quoi réconforter les plus réticents électeurs du 6e le rose de la liste conduite par Heidi Giovacchini, tend quelque peu vers le bleu : la tête de liste elle-même ne cache pas sa sensibilité de centre-droit et Nicole Periquel, en 13e position, la commerçante du cours Roosevelt, se revendique UMP.
"Notre force est d'avoir rassembler sur cette liste des UMP, des PS et même des PC, parce qu'on est parti de l'idée que ces élections ne sont pas politiques", explique Geneviève Brichet, numéro 3 de la liste et directrice de campagne. "Quand on parle de projets et d'un homme, on lève toutes les barrières, conclut la tête de liste, Heidi Giovacchini. 21h, l'heure de partir. Gérard Collomb s'est déjà sauvé en promettant de battre le pavé jusqu'à samedi soir dans le 2e et le 6e, là pour tenter de faire le grand chelem.
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