Et pourtant, dans la perspective de la désignation du successeur de François Hollande à la tête du parti socialiste lors du prochain congrès à Reims, le soutien lyonnais au député n'a quasiment pas créé de dissensions. Pour Julien, nouveau militant PS à Lyon, 'convaincu par Gérard Collomb', il est évident que Moscovici est celui qui 'doit prendre la tête du PS'. 'Ne confondons pas les échéances', a soutenu quant à elle Marisol Touraine, représentant Pierre Moscovici absent, et exhortant les militant à ne pas désigner un candidat aux prochaines présidentielles, mais un premier secrétaire du PS pouvant créer 'un leadership de travail'.
Même Jean-Luc Mélanchon, sénateur PS de l'Essonne connu pour ses coups de gueule contestataires, s'est rallié au choix Moscovici. Il a toutefois trouvé ce samedi un autre moyen de donner un coup de griffe à Gérard Collomb, le sommant de se positionner plus clairement sur d'éventuels rapprochements avec le MoDem. 'Je suis évidemment contre', a-t-il précisé. La matinée consacrée aux contributions des militants s'est achevée sous une pluie battante, incitant nombre d'entre eux à quitter le séminaire, avant même qu'il ne soit achevé. Sans Moscovici, tout semblait moins excitant.
Bienvenue en "Moscovicie", à Lyon
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