Il y a eu Femi, le fils aîné, l'héritier, croyait-on, prodigieux musicien lui aussi. Puis est apparu Seun, son jeune frère. Et c'est lui finalement qui porte le plus haut le flambeau familial. Lui en effet qui dirige désormais le mythique orchestre paternel, Egypt 80 (dans lequel lui-même fit ses débuts à l'âge de... neuf ans), contribuant à rendre encore un peu d'éternité à la musique de Fela et à son esprit révolutionnaire. Pas étonnant donc que Seun ambitionne de devenir un Che Guevara africain. Avec sans doute, si l'on peut dire, un poil plus de longévité. C'est tout ce qu'on lui souhaite.
Seun Kuti, le 9 octobre au Transbordeur