Et peu importe la qualité du programme libre, que l'on chante en français ou en anglais, il ne fait pas bon être Français à l'Eurovision. Si Sébastien Tellier se targue de ne pas être un artiste underground, le passage sous les projecteurs du plus grand télé-crochet européen aura tourné à la déroute avec une 18e place (ex-æquo avec la Suède) sur quelques 25 pays représentés. Ce nouveau Waterloo (chanson du groupe suédois ABBA qui, elle, remporta l'eurovision en 1974) ne remettant bien entendu que très peu en question les qualités de l'artiste et de son tout dernier album Sexuality. Un opus où il délaisse quelque peu les ritournelles acoustiques pour des rythmiques synthétiques désuètes dont il possède seul le secret.
Sébastien Tellier, le 3 novembre au Transbordeur
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