PS : "Je viens mener le seul combat qui compte"

Mais ce partisan de Martine Aubry ne vient pas se presser au chevet de son parti malade. "Je viens mener le seul combat qui compte, le combat d'idées contre le gouvernement". Ancien conseiller économique de Lionel Jospin à Matignon, il a en effet été choisi pour porter le premier le fer mardi matin à l'Assemblée Nationale : "Nous avons un débat sur la crise économique. Je préfère y consacrer du temps, plutôt qu'aux querelles du PS. D'autant que la crise actuelle illustre un échec flagrant des politiques libérales. Et le PS a des propositions à faire en matière de fiscalité, d'augmentation du SMIC, de la prime pour l'emploi..." Fataliste, il reconnaît qu'en "ce moment, ce ne sera pas facile de se faire entendre", ce qui le pousse à affûter ses arguments : "Nicolas Sarkozy prétendait être le président du pouvoir d'achat... celui-ci baisse ; le président du plein emploi... le chômage progresse ; le président, qui irait chercher la croissance avec les dents... on est en récession. Et tout ça, avant que la crise financière ne fasse ses effets. Le pire est donc à venir."
Comme au PS ? Partisan d'Aubry, il reconnaît que "ce 50-50, c'est le pire des scénarios" et croise les doigts pour que se profile une solution négociée : "Heureusement qu'à Lyon on a su se mettre d'accord pour mettre en place une gouvernance commune. Il faudrait faire la même chose à Paris, car c'est une situation inextricable. Je ne crois pas qu'une nouvelle élection changerait les choses. Au contraire, cela prolongerait la crise. La seule solution, c'est de trouver un terrain d'entente. Et il faudra bien que tout le monde se rassemble derrière une première secrétaire."

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