Après la chute des talibans, il est retourné à Kaboul. Sur place, l'artiste prend conscience du décalage entre la modernité de son appareil photo et le paysage en ruine qu'il découvre. Il loue alors une chambre photographique, pour éditer ses propres clichés, autant d'images poétiques, en noir et blanc, du peuple afghan au cœur de bâtiments démunis. "Le retour imaginaire", titre de l'exposition mais aussi du livre d'Atiq Rahimi, est une émouvante réflexion sur l'exil et les cicatrices d'un pays détruit par les conflits. Un regard à découvrir.
Le retour imaginaire, d'Atiq Rahimi. Jusqu'au 20 décembre au Rize, 23-25 rue Valentin-Haüy, Villeurbanne. 04 37 57 17 17.