Elle a fui son pays pour échapper aux persécutions dont elle se dit victime (cingalaise dans une région tamoule) et soigner son fils. Après un premier exil, elle se retrouve en Grèce (en 2004) où elle passe plusieurs mois en centre fermé avant de retourner au Sri Lanka. Elle retente sa chance avec son fils, 4 ans plus tard, et arrive en France en mai 2008. Mais s'étant fait voler ses papiers pendant le voyage, elle ne peut prouver qu'elle a vécu les 4 dernières années dans son pays d'origine. De ce fait, la préfecture du Rhône la considère comme Dublin II (règlement restrictif aux demandes d'asile dans l'espace Schengen), ce qui ne lui permet pas de déposer une demande d'asile en France. Elle doit traiter avec la Grèce.
La famille Sunil est protégée par Réseau Education Sans Frontières (RESF) qui s'organise pour " cacher " Samir et sa maman qui sans leur aide vivraient dans la rue. Le parrainage républicain n'a aucune valeur juridique mais permet de faire la lumière et de mobiliser autour de ces familles sans-papiers. La cérémonie de ce samedi a eu lieu à la mairie du 1er arrondissement où Nathalie Perrin-Gilbert officiait ce parrainage symbolique.
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