Les échos du Conseil Municipal

La SACVL, Europe Écologie, la fermeture de la maternelle Kergomard, les piques entre Collomb et Havard, retrouvez tous les moments forts du premier conseil municipal de 2010.

Les Verts deviennent Europe Écologie
C’est la nouveauté de l’année 2010 dans les rangs du conseil municipal. Le groupe des élus écologistes s’appellent désormais Europe Écologie-Les Verts. Un détail qui n’a pas manqué d’attirer l’attention des élus comme des observateurs. À deux mois de régionales où le rassemblement écologiste se présente en autonome, les élus ont voulu montrer leur soutien à la liste conduite par Philippe Meirieu et démontrer que le rassemblement possède déjà des élus.

La leçon d’opposition de Collomb
Ce premier conseil municipal de 2010 a commencé par la traditionnelle séance de vœux. Et l’opposition en a pris pour son grade. Jean-Louis Touraine, le premier adjoint, a appelé à l’indulgence. Gérard Collomb a, lui, formulé des vœux d’intelligence en s’appuyant sur son vécu d’élu d’opposition. “J’aimerais que l’opposition ne soit pas toujours dans l’instant et qu’il fonde leur critique sur une vision. Avant 2001, je n’étais pas dans l’opposition frontale. Sur certains points, je disais ce que je pensais pour progresser ensemble. Nous avons été derrière Barre pour les grands projets”, s’est rappelé le maire socialiste de Lyon. Des propos qui ont agacé Michel Havard : “plutôt que de parler d’indulgence, un terme qui n’est pas loin de la condescendance, vous devriez parler de respect. Ce n’est pas respecter la démocratie de dire que l’opposition est sans fondement. Sur les grands projets, il faut se souvenir que vous avez régulièrement voté contre la Cité Internationale. L’opposition est là pour exprimer ses divergences et ne pas vous donner un chèque en blanc”.

La SACVL passionne toujours l’opposition
Le dossier de la SACVL encombre toujours le conseil municipal. Gérard Collomb a annoncé que les tractations avec la banque qui a fait souscrire à la SACVL un prêt toxique allaient aboutir fin en janvier mais l’UMP s’est encore emparée du sujet. Et le nœud du problème concernait la future vente de 445 logements de la Vallonnière dans le 9è. C'est dans cette résidence que les locataires se plaignaient de hausses inconsidérées de loyers. Au début de la mauvaise passe de la SACVL, Richard Brumm, adjoint aux finances, avait annoncé qu’aucun bien lyonnais ne serait vendu pour se sortir du prêt toxique. Un manquement que le groupe UMP n’a pas manqué de souligner.

L’école Kergomard va bien fermer
Des parents d’élèves de la maternelle Kergomard, dans le 5è, s’étaient invités au conseil municipal avec l’espoir de voir un revirement de situation. Il n’en a rien été. Leur école va fermer à la rentrée 2010. “Les effectifs sont en baisse, il n’y a que deux classes et les spécialistes disent que ce n’est pas suffisant. Il est préférable d’avoir trois ou quatre classes. Tous les inspecteurs académiques nous demandaient la fermeture de l’école maternelle Kergomard”, s’est justifié Yves Fournel, l’adjoint à l’Éducation. L’UMP a voté contre et s’est inquiété de voir naître une jurisprudence qui condamnerait toutes les écoles n’offrant que deux classes.

L'UMP ne veut plus de Street Wars
Le jeu avait connu un joli succès chez les jeunes lyonnais mais pas un succès d'estime auprès des élus UMP du conseil municipal. Street Wars proposait à des Lyonnais de s'entretuer à coups de pistolets à eau en marge du festival Quai du Polar. Alors que le conseil municipal s'apprêtait à voter une subvention pour cette manifestation, le conseiller municipal UMP Patrick Huguet a demandé la peau de Street Wars. "Encourager des adolescents à simuler des meurtres, même avec des pistolets à eau, je crois que ce n'est pas convenable", a-t-il soutenu. Najat Vallaud-Belkacem, l'adjointe qui proposait l'attribution de la subvention, lui a rétorqué que pour 2010 les mots meurtres et pistolets seraient supprimés. Pas le jeu.

Les commentaires sont fermés

réseaux sociaux
X Facebook youtube Linkedin Instagram Tiktok
d'heure en heure
d'heure en heure
Faire défiler vers le haut