Meurtre d'Amar : un nouveau suspect écroué

La police l'avait annoncée, une nouvelle arrestation a eu lieu lundi dans l'affaire du meurtre du petit Amar. Selon le journal Le Progrès qui a révélé l'affaire, un jeune mineur s'est rendu lui-même à la police. Il a été écroué dans la foulée car les enquêteurs avaient retrouvé des traces de poudres sur ses vêtements.

Sa version ne tenait pas, il est maintenant derrière les barreaux. Un jeune mineur de 17 ans s'est rendu avant-hier aux policiers lyonnais qui n'ont pu que confirmer l'information, après la fuite, mercredi matin, dans le journal Le Progrès.

Près de trois mois après la fusillade de Mermoz dans laquelle le jeune Amar, douze ans, a perdu la vie, victime innocente ; les dernières analyses effectuées par la police scientifique ont parlé. Bilan : plusieurs des suspects arrêtés après le drame et auditionnées par la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) présentaient des traces de poudres sur leurs vêtements. De fait, les policiers en ont conclu qu'ils avaient donc participé à la fusillade. le résultat des prélèvements opportunément réalisés par la police sur les vêtements des suspects lors des auditions et des perquisitions réalisées au lendemain du drame.

C'est ainsi que la version de Ziad J. est tombée à l'eau. Le propriétaire de la voiture à bord de laquelle a eu lieu la fusillade, derrière les barreaux depuis le 16 décembre, racontait aux enquêteurs être allé se balader aux galeries Lafayette au moment du crime. Problème : les policiers auraient retrouvé des traces de poudre sur ses vêtements. Idem pour le jeune de dix-sept ans arrêté lundi soir. Il aurait donné une autre version des faits, mais les policiers ont aussi retrouvé de la poudre sur ses vêtements. Etait-il sur les lieux du crime, à côté du tireur dans la voiture, ou bien ont-ils tiré eux même sur Amar involontairement ? Les mêmes questions se posent pour les deux jeunes hommes mis en examen pour “assassinat et tentative d'assassinat“ par le juge d'instruction. La police poursuit son travail et d'autres interpellations pourraient avoir lieu dans les prochaines semaines.

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