Le coup de sang de Jean-Michel Aulas contre un reporter de l’Equipe ne semble pas perturber outre mesure le vestiaire lyonnais.
Lundi matin, seul les remplaçants (plus Pape Diakhaté) du match contre Arles-Avignon se sont entraînés brièvement à Tola Vologe. Le piteux match nul enregistré contre l'ACA, dimanche soir (1-1) et le "pétage de plomb" de Jean-Michel Aulas à l’encontre de Vincent Duluc, journaliste à l'Equipe n’ont semblent-ils pas atteints la bande à Claude Puel. Dans son édition de vendredi dernier, le quotidien sportif avait rapporté des propos qu'aurait tenus Cris lors d'une réunion entre Aulas et des cadres de l'équipe. "Mais il est nul, le coach !". Puis toujours selon l'Equipe, Jean-Michel Aulas aurait convié Cris dans les locaux de la Cegid en présence de Claude Puel.
Ce que dément catégoriquement l’Olympique Lyonnais. "Je ne sais pas comment Vincent Duluc a pu écrire cette histoire, explique Jean-Michel Aulas sur le site Internet de l’OL. Pour ma part, je n’avais pas caché que j’avais rencontré l’entraîneur et certains joueurs. Je voulais m’assurer qu’il n’y avait pas de grosse faille par rapport à l’entraîneur. C’est ce que j’ai constaté. Les choses qui ont été dites à l’extérieur l’ont été par des personnes qui n’étaient pas présentes à la réunion. Il y a eu une interprétation différente du fond", poursuit-il.
De son côté, Rémy Vercoutre, l’un des leaders du vestiaire lyonnais, qui sera d’ailleurs titulaire dans les buts mercredi soir à Gerland pour le compte des huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue, affirme que les joueurs ne sont pas perturbés par ce qui se passe en coulisses. "Nous sommes préservés par le coach et le président, donc on ne s'occupe pas du reste. Le président est assez humain pour qu'on comprenne sa réaction. Il protège son club et l'institution", affirme le gardien lyonnais. S'il a estimé qu'il devait le faire, bien à lui. Nous, on est en dehors de tout ça. Ce qui sort dans la presse, on s'en fout. La plupart du temps, on le sait déjà et ça ne nous dérange pas plus que ça. Ce n'est pas parce que le président s'est emporté que cela va avoir un impact sur le groupe." Entre le cas de Claude Puel, toujours en suspens et les tensions médiatiques, on avait presque oublié que l’OL avait un huitième de finale de la Coupe de la Ligue a disputer mercredi soir contre le PSG.
Parfois on se demande si Aulas et Rivalta ne sont pas deux frangins du 'On s'en fout' plein les poches.