En l'espace d'une semaine, les agents de la brigade des douanes de Romans ont déjà effectué deux importantes saisies de cocaïne. Après une année 2010 plutôt faible, 2011 démarre fort.
Deux saisies, 4 et 3,3 kilos. Et deux affaires qui se ressemblent, même s'il est encore trop tôt pour spéculer sur un éventuel lien.
La première fois, dans la nuit du 29 au 30 décembre, aux alentours de minuit, les agents de la brigade des douanes de Romans, contrôlent un véhicule de tourisme dans le secteur de Valence, en direction de Grenoble. Avec l'aide d'une équipe de maître de chiens anti-stupéfiants et après une fouille approfondie du véhicule, les douaniers découvrent quatre sachets plastifiés de poudre blanche, soigneusement dissimulés dans la garniture de la portière.
L'automobiliste avait pourtant pris toutes les précautions et entouré sa cargaison de lingettes imbibées de lessive et de sapins désodorisants !Cela n'a pas suffi à tromper le flair des chiens douaniers : 4,059 kg de cocaïne ont été confisqués. La valeur de la saisie est estimée à 162 360 euros.
3 kilos et des poussières dans le tableau de bord
Un peu plus que celle de la semaine suivante. Dans la nuit du 4 au 5 janvier, les agents de cette même brigade des douanes de Romans, dans le même secteur, et à la même heure, arrêtent un véhicule de tourisme, procède à l'inspection pendant plus d'une heure, et finissent par extraire sept sachets plastifiés, contenant de la poudre blanche. Cette fois c'est le bandeau qui recouvre la planche de bord et isole le système d'airbag qui sert d'espace libre à la cargaison. Au total : 3,294 kg de cocaïne, pour une valeur de 135 000 euros. Dans les deux cas, les douaniers n'effectuaient qu'un simple « travail de ciblage », et non de renseignements. C'est-à-dire qu'ils arrêtent selon leurs critères, « ni hasardeux, ni discriminatoires », avant d'effectuer un contrôle poursuivi selon les indices trouvés.
La région Rhône-Alpes est géographiquement une zone de passage pour les trafiquants de drogue, qui chargent généralement en Europe du Sud, pour s'éparpiller ensuite sur le continent. Dans les deux cas, la cocaïne saisie provenait donc d'Espagne, et dans le cas le plus récent, elle était destinée au marché italien.Les affaires ont été transmises au Parquet de Valence. En 2010, 16,34 kg de cocaïne ont été saisis dans la circonscription régionale de Lyon. C'est peu, en comparaison à l'année 2009, où 54 kg ont pu être interceptés.