Mickaël Gelabale, 27 ans, est l’un des cadres de l’ASVEL version 2010-2011. L’international français revient pour Lyon Capitale sur le début de saison difficile de son club et évoque ses aspirations pour la suite.
Lyon Capitale : Comment expliquez-vous les résultats en dents de scie de l’ASVEL depuis le début de la saison ?
Mickaël Gelabale : L’équipe a été largement remaniée à l’intersaison, il a fallu que chacun prenne ses marques. Et puis, on a eu beaucoup de blessés, notamment Bangaly Fofana. Aujourd’hui, ça va mieux, nos résultats s’améliorent (l’ASVEL reste sur deux victoires probantes à Nancy et face à Cholet, NDLR). Le championnat se joue sur la durée, il faudra qu’on fasse preuve de plus de constance lors des prochaines semaines pour atteindre nos objectifs. Et nous en sommes capables, on a le groupe pour.
Personnellement, comment jugez-vous vos performances ?
J’ai eu des hauts et des bas. Au début, j’ai eu un temps d’adaptation. Je n’étais pas à mon meilleur niveau. Après, j’ai commencé à jouer un peu mieux. J’espère que je vais continuer comme ça pour espérer être en phase avec les objectifs du club.
Serez-vous toujours villeurbannais la saison prochaine ?
Je n’ai pas d’idée en tête. Pour le moment, je suis ici, et j’y suis bien. On verra à la fin de la saison comment ça va se passer. Mes agents discuteront avec le club. J’espère qu’une entente sera trouvée. Je me plais à Villeurbanne, c’est un beau club, une belle ville. Après ma longue blessure (déchirure des ligaments croisés du genou droit en 2008, NDLR), ma seule joie, c’était de pouvoir rejouer au basket. Alors aujourd’hui, je vis presque au jour le jour. Les plans, on commencera à les faire au mois de mai, pas avant.
Un mot sur l’équipe de France, dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Je suis toujours partant. Après, c’est au coach de distribuer les rôles, afin de mettre en place une équipe compétitive le plus rapidement possible. Et ainsi être prêt. Depuis des années, la seule chose qui nous manque, c’est de n’être jamais au complet. A nous de faire déjà un bon Euro (du 31 août au 17 septembre 2011 en Lituanie, NDLR) et de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Londres en 2012. Ces JO, c’est l’objectif de notre génération.