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Nourriture contre radiations

Avec le passage du nuage radioactif ces prochains jours au- dessus de nos têtes, Lyon Capitale vous fournit quelques conseils culinaires. En cas d’exposition aux radiations, on préconise en effet de manger des produits iodés pour saturer la thyroïde et ainsi prévenir son cancer. Mais on peut faire mieux : les aliments anti-radiations ! Voici quelques conseils de nutritionnistes et endocrinologues.

Le nuage de Fukushima est riche en césium-137 (d’une durée de vie de 30 ans), mais 1000 fois plus faible en iode-131 que le nuage de Tchernobyl, fameux pour avoir stoppé sa course à nos frontières en 1986. Les particules radioactives qui le composent se retrouvent sur nos aliments. Dans nos cellules, les atomes déstabilisés par les radiations ionisantes produisent des radicaux libres, sources de cancers et de vieillissement. Mais si nos cellules sont suffisamment pourvues en minéraux antioxydants, alors elles bloqueront l’entrée de particules radioactives, qui n’ont qu’une envie, irradier cellules voisines et tissus.

15 g/jour de dulse réduisent la quantité d’iode radioactif de la thyroïde de 80%

Le menu idéal se compose d’aliments riches en iode : graines germées (à mettre dans une salade), soupe miso, une spécialité japonaise de pâte fermentée, agrumes et mangue. Le tout assaisonné de ginseng, spiruline, chlorella, toutes deux étant des algues en poudre. Pollen frais, graines de tournesol et oursins couronneront ce repas d’actualité original. Plus généralement, les algues rouges, brunes ou vertes, ainsi que tous les légumes de couleur verte font l’affaire (chou frisé, bette, épinard), sans oublier ail et oignon. En revanche, bannir les produits laitiers frais (qui fixent le strontium-90) et la viande pendant la période d’exposition.

Les algues kelp, wakamé, kombu ou iziki expulsent les matériaux radioactifs de l’organisme

On appelle ça la « chélation ». Les algues vertes chélatent le césium-137, émanation radioactive numéro un de la centrale de Fukushima. La soupe miso est riche en zybicoline (et en B12 qui protège du cobalt-60), une fibre qui expulse certains éléments radioactifs. Même chose avec la graine de tournesol. Le pollen, par ailleurs excellente parade au plutonium-239, renforce le système immunitaire et limite la détérioration des globules rouges et blancs, premières victimes des radiations. Dans l’ail, c’est la cystéine, un antioxydant, qui empêche la production de radicaux libres. Elle se lie au cobalt-60 et le désactive. Les aliments verts sont riches en chlorophylle, réputée pour réduire les effets des radiations. Mais la palme antiradiations revient à l’algue nori (celle qui entoure les sushis) : 2 feuilles suffisent à combler les besoins quotidiens en iode !

Les algues sont bourrées de vitamines (A, B2, B5, B9, C et K), de cuivre, fer, manganèse, magnésium, calcium, phosphore et zinc. Ces fameux minéraux qui empêchent la fabrication de radicaux libres, et donc la fixation des éléments radioactifs dans nos cellules. Pensez-y pour le prochain Fukushima. Conseils valables pendant et après exposition.

Sources

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