Après un lourd conflit social de plus de 15 jours, la grève des éboueurs s'invite au conseil communautaire du Grand Lyon. On aurait pu imaginer une séance houleuse, avec des élus de gauche solidaires des personnels en colère et une droite qui surfe sur ce mouvement de grogne pour affaiblir Gérard Collomb. Il n'en sera rien. Explications.
Après un lourd conflit social de plus de 15 jours, la grève des éboueurs s'invite au conseil communautaire du Grand Lyon. Les élus sont appelés à se prononcer ce lundi sur le nouveau marché de ramassage des ordures ménagères qui, s'il conserve les grands équilibres entre public et privé, sort la régie publique de Lyon et Villeurbanne. On aurait pu imaginer une séance houleuse, avec des élus de gauche solidaires des personnels en colère et une droite qui surfe sur ce mouvement de grogne pour mettre en difficulté Gérard Collomb. Il n'en sera rien.
Au nom de l'opposition, Philippe Cochet (UMP) va critiquer "une méthodologie qui ne fonctionne pas", poser des questions sur la règle du fini parti. Et interroger le président de la communauté urbaine sur le risque de dégradation du service dans les petites communes où le ramassage sera assuré par la régie. Mais les élus de droite ne sont pas sûrs de voter contre la délibération.
Les communistes sont pris en tenaille entre leur loyauté à l'égard de l'exécutif et leur solidarité vis-à-vis des organisations syndicales. "En l'état, on ne voit pas comment on pourrait voter la délibération", explique Roland Jacquet qui devrait défendre le principe d'une régie publique, sans entrer dans le détail du nouveau marché. Même positionnement pour les écologistes. Emeline Baume va plaider pour "une véritable politique volontariste de réduction des déchets" et demander des conditions de travail décentes pour les agents, avec notamment "des perspectives de formation et un accompagnement à la mobilité interne". Et au final s'abstenir.
Ce sont les maires des petites communes qui auraient pu protester contre un marché qui leur réserve la régie publique, supposée moins efficiente. Il n'en sera rien. Le groupe Synergie n'a pas prévu de prise de parole et votera la délibération. "Nous sommes satisfaits. Cela va nous permettre d'être directement en prise avec les services du Grand Lyon", explique Michel Reppelin (groupe Synergie).
Et bah voilà comme quoi, ils se font la guéguère pour les élections mais ils pourraient très bien se réunir sous la même bannière.
Et si tout simplement le Grand lyon revenait à une politique cohérente et garante d'un réel service public, c'est à dire du public, à savoir maitriser le ramssage des déchets par une régie publique? Que viennent faire ici les entreprises privéees si ce n'est du profit? Je veux bien payer des impots ocaux relativemnet importnts, ce qui est le cas, mais à coinditon que ceux ci soient utlisés dans les meilleures conditions et autant que possible dans le cadre du service public.Par ailleurs le Grand Lyon pourrait initier des campagnes beaucoup plus importantes pour nous inciter à produire moins de déchets, à ^ztre scrupouleux sur le tri, etc...Service public, développement de la citoyenneté, cela me parait aller ensemble!