Couv Malédiction du Titanic

Des livres pour tous les étés 3/6 - La Malédiction du Titanic

La saison est propice, nous vous proposons cet été de vous poser avec un livre (ou une liseuse si vous ne pouvez décidément plus vous passer d’un écran) et de voyager en littérature. Chaque semaine jusqu’à la mi-août, la sélection d’un de nos critiques. Aujourd’hui, une BD pour venger ceux qui voient tous leurs collègues prendre la direction de la mer ou de l’océan.

Cette année a inhabituellement mis les croisières à la une de l’actualité. Mais l’on ne s’y amusait pas beaucoup : si l’on ne commémorera sans doute pas le centenaire des accidents des bateaux Costa, ils ont néanmoins d’autant plus eu d’échos que 2012 marquait celui du Titanic. Cette coïncidence incite à se poser la question : qu’y a-t-il de plus angoissant qu’une croisière, enfermé sur un immeuble flottant avec quelques milliers de vacanciers, voire dans certains cas quelques subclaquants représentants de la variété française la plus faisandée ?

Plus angoissant qu’une croisière, il y a une croisière où on lirait le hit BD de cette année, la magnifique Malédiction du Titanic, scénarisée par Cédric Rassat et sublimement illustrée par Emre Orhun selon une technique extrêmement exigeante. Visuellement époustouflante, cette approche toute personnelle du naufrage de l’insubmersible s’offre quelques libertés avec l’histoire : lors du drame, apparaît soudain en plein bal masqué, une momie – qui n’est ni Michelle Torr ni aucun membre de la Croisière des idoles, mais une authentique momie égyptienne.

Un pont de navire, La Malédiction du Titanic et voilà la promesse d’un été d’angoisse existentiel que l’amateur de croisière en Méditerranée n’est pas près d’oublier.

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La Malédiction du Titanic, de Cédric Rassat et Emre Orhun (Glénat, 2012).

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