La candidature lyonnaise à la Cité de la gastronomie passe son grand oral lundi 15 octobre. Quasiment à la veille de cet évènement, Denis Broliquier appelle au rassemblement des hommes et femmes politiques de gauche et de droite derrière le projet. Il souhaite même que tous se rendent à Paris à l’occasion de l’examen de passage.
C’est la dernière ligne droite pour la candidature lyonnaise. Le 15 octobre prochain, le projet de Cité de la gastronomie lyonnaise passera son grand oral à Paris. Le soutien est donc de mise d’où qu’il vienne, et l’heure n’est plus aux querelles. "Lyon Cité de la gastronomie n’est pas un sujet de polémique mais une vraie chance de rayonnement pour Lyon. Ne la manquons pas !", a estimé Denis Broliquier, conseiller municipal d’opposition et maire du 2e arrondissement, qui s’était pour le moment fait très discret sur le sujet. Il sonne désormais le rassemblement : "Maintenant le budget bouclé […] Lyon peut gagner ce titre si nous y travaillons tous ensemble".
Des polémiques néfastes
Il faut dire que le dossier a tardé à se faire connaître du grand public, des entrepreneurs et chefs lyonnais. Peu porté dans un premier temps par le maire de Lyon, le projet s’était doucement mais surement politisé, devenant même un angle d’attaque pour les élus d’opposition au Grand Lyon comme au Conseil municipal. "Petites phrases assassines, incidents au conseil de communauté…, les polémiques autour de Lyon Cité de la gastronomie sont néfastes pour la candidature de Lyon", relève Denis Broliquier.
"Ensemble dans l’intérêt de Lyon"
Gérard Collomb, qui s’était jusqu’à récemment montré plutôt sceptique sur le dossier lyonnais, a fraichement affiché son soutien à la Cité de la gastronomie à Lyon. Tous les partis semblent donc aller dans le même sens. Denis Broliquier, appelle donc à ce que femmes et hommes politiques de droite comme de gauche, montrent aux entrepreneurs, chefs et à tous les Lyonnais qu’ils sont "capables de travailler ensemble quand l’intérêt de Lyon est en jeu". Il a même sa stratégie : "que chacun fasse jouer ses relations à Paris comme à Lyon" pour faire peser la candidature lyonnaise.
Pour donner corps à ce soutien massif, il appelle notamment à ce que le 15 octobre, jour de l’audition à Paris, "tous ensemble, nous allions défendre la candidature de Lyon Cité de la gastronomie. Montrons au jury que cette candidature est portée par toute une ville !". Le 8 octobre dernier, le conseiller communautaire Marc Augoyard avait fait une proposition d’un vœu commun en soutien au projet. Requête superbement ignorée par Gérard Collomb. Les élus du centre et de droite avaient alors quitté la séance.