VIDEO - 1 200 personnes ont battu le pavé de la gare des Brotteaux lors du sommet franco-italien qui se tenait lundi à Lyon. Elles s'opposaient au projet de la ligne entre Lyon et Turin validé dans la matinée pendant le sommet . Cette contre-manifestation était suivie de près par les forces de l'ordre, déployant un dispositif hors norme.
Surveillés par un hélicoptère toute la journée, les manifestants français attendaient leurs homologues italiens coincés à la frontière. C'est après un trajet de 9 heures que les manifestants italiens sont arrivés, acclamés par les Français. Parqués sur la place par les forces de l'ordre, ne pouvant pas sortir, ni se déplacer librement, de nombreux syndicats et associations ont fermement condamné cette situation comme une atteinte au droit à manifester. La délégation franco-italienne qui avait initialement prévu de se rendre à la préfecture, a renoncé afin de protester contre le blocage des cars italiens.
La police a procédé à une cinquantaine d’interpellations et à une vingtaine de gardes à vue. Des échanges de gaz lacrymogènes ont été tirés en fin d’après-midi. C'est en début de soirée, après le départ de tous les cars italiens, que le calme est revenu devant la gare des Brotteaux. En Italie, de nombreux opposants se sont également rassemblés devant l'ambassade française à Rome.