En ce jour d'Epiphanie, l'OL a perdu sa couronne. Tenant du titre, Lyon s'est fait éliminé aux tirs au but ce dimanche après-midi par l'équipe de National d'Epinal (3-3, 4-2 tab) en 32e de finale de la Coupe de France.
De notre envoyé spécial à Epinal.
On a beau l'écrire chaque année. Le répéter inlassablement quitte à paraître un brin démago. Mettre en lumière le temps d'une compétition des clubs et des joueurs qui, le reste de l'année, vivent dans un relatif anonymat. Et pourtant à chaque fois, la magie de la Coupe de France opère. Continuellement. Dimanche en début d'après-midi, le 32e de finale de la Coupe de France entre Épinal et l'OL, a une nouvelle fois mis en exergue cet esprit du "football vrai".
L'OL se fait cueillir à froid
Lyon en mode diesel. Dans un stade de la Colombière comble, les Lyonnais se font cueillir à froid. A deux reprises sur coups de pied arrêtés. Un début de match catastrophique pour les Gones. Lors de l'ouverture du score par Tristan Boubaya (1-0, 11e), les supporters locaux réalisent à peine. "S'ils perdent, ils auront au moins marqué un but" fait remarquer, un brin hilare, un fidèle des Spinaliens.
Et pourtant, bien déterminé à réaliser l'exploit, Épinal double la mise dans la foulée. Toujours par Boubaya (2-0, 13e). Tout au long de la rencontre, la défense rhodanienne a montré une incroyable passivité sur chaque corner. Organisés dans un système en 4-3-3, Rémi Garde avait affiché durant le stage au Maroc son souhait "d'aligner sa meilleure équipe"du moment.
Piqués au vif, les Lyonnais refont surface coup sur coup. Gomis (15e, 2-1) puis Fofana (20e, 2-2) remettent les compteurs à zéro. Quatre buts inscrits après vingt minutes de jeu.... Ce 32e de finale tient toutes ses promesses.
Épinal ne lâche rien
Durant le second acte, Épinal va continuer à jouer crânement sa chance. Vaillant et sans complexe. Mais c'est Lyon qui reprend l'avantage sur un penalty transformé par Lisandro (2-3, 61e) dont on a appris qu'il ne porterait plus le brassard jusqu'à la fin de saison (lire ici). Dans une rencontre un peu folle, les pensionnaires de National égalisent par Focki (75e, 3-3). Sur ce coup-là, Bakary Koné est coupable d'un laxisme défensif déconcertant. Une grosse boulette en somme.
L'OL maîtrise le match et touche les montants par deux fois. "Les dieux du foot n'étaient pas avec nous" a expliqué Bafé Gomis. Épinal y croit de nouveau. Et va ne rien lâcher. Réveillère sauve son équipe sur un nouveau corner des Vosgiens. La centaine de supporters lyonnais qui avaient fait le déplacement n'y croit pas. Tout comme le président Aulas, le regard médusé en tribune.
Il aura fallu attendre la séance fatidique des tirs au but. Et des tirs ratés de Fofana et Koné pour voir Lyon chuter. Mal en point dans leur championnat de National, Epinal a éliminé l'ogre lyonnais. D'ailleurs, c'est la première fois depuis Nice en 1998 que le tenant du titre perd en 32e de finale. L'OL devra vite se remettre de cette désillusion. Afin d'entamer au mieux la deuxième partie de championnat avec un déplacement à Troyes le week-end prochain.
On attend impatiemment les commentaires de Christian, Collombitude et les Gones pour Gerland Pendant ce temps, heureusement, les bulldozers s'activent...
Ils travaillent la nuit les bulldozers ?
Freddo, le roquet de service spécialiste du japping qui croit bien sûr qu'il nous ferait peur ....pauvre petit toutou !