Dans un premier ouvrage paru en 2003, le journaliste Dominique Labarrière -ici en photo- avait déjà remis en cause la thèse du suicide officiellement avancée pour expliquer la mort de Pierre Bérégovoy, le 1er mai 1993 à Nevers.
L'ex-Premier ministre se serait ainsi tiré une balle dans la tête avec l'arme de service de son garde du corps, laissée par ce dernier dans la boîte à gants de la voiture. Mais cette mort intervenant dans un contexte tendu d'affaires politico-financières touchant des proches du président Mitterrand, a posé, depuis, de très nombreuses questions.
Dans un nouveau livre, Mort de Pierre Bérégovoy : 20 ans de questions sans réponses (Éditions La Table Ronde), dont la sortie est prévue le 19 avril, Dominique Labarrière liste les questions restées sans réponse et apporte de nouveaux éléments, 10 ans après son premier livre et 20 ans après les faits. “Aujourd'hui, les langues se délient plus facilement. En 2003, c'était encore trop tôt”, affirme l’auteur. Je reprends toutes les zones d'ombre. Le job du journaliste, c'est de poser toutes les questions, pas d'avoir réponse à tout”. Selon Dominique Labarrière, “de nombreux points montrent la manipulation de ce dossier”. Le journaliste était l'invité de Thierry Ardisson sur le plateau de Tout le monde en parle, le 3 mai 2003.
Pour moi, je n'ai aucun doute...j'ai vu le reportage de France 3 et j'ai rencontré des gens qui m'ont dit que c'était un secret de Polichinelle dans les milieux 'bien informés'...