Nous publions ci-dessous la réaction d'une lectrice lyonnaise à la politique locale répressive à l'encontre des prostituées.
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Depuis quelques mois, trois hommes – un maire, un préfet, un procureur – ont décidé de priver les “mâles” lyonnais des plaisirs que leur procurent quelques “filles” faisant payer leurs charmes.
Il y a quelques décennies, ce sujet aurait pu faire un bon pamphlet.
L’acharnement mis à faire disparaître une profession autorisée en France me laisse perplexe et me rappelle certains comportements d’hommes tristement célèbres ayant exercé sous un régime politique néfaste.
Il est évident que les proies sont très faciles à attraper. En tout cas, beaucoup plus que les marchands de rêves artificiels.
N’y a-t-il donc pas une personne courageuse dans notre pays qui prenne enfin la décision de créer des lieux de prostitution (et je ne parle pas de maisons) avec tout ce que ça comporte : sécurité, salubrité, discrétion ?
Mais le sujet est très vaste et je voulais simplement vous faire part de mon écœurement quand je vois que trois hommes font la loi d’une façon arbitraire en déclarant qu’il fallait “que le montant des contraventions soit aussi élevé que les gains touchés” ! Qui est le proxénète ? Et personne n’en fait écho.
Vous allez peut-être croire que je suis du “métier”, mais il n’en est rien.
Je suis une femme de 61 ans, commerçante dans un milieu de loisirs sportifs et travaillant avec mes deux enfants.
J’ai eu l’occasion plusieurs fois, sans faire partie d’une association, de côtoyer ces dames, que je respecte tout simplement car elles apportent certainement plus à la société masculine que ne peut le faire la politique.
