"Le rugby à 7, c’est un essai toutes les 70 secondes !" s’enflamme Roland Genet, directeur du tournoi Seven’s. Cette compétition, qui réunira les 12 meilleures nations européennes, ce week-end (8 et 9 juin), au Matmut Stadium du LOU, est le dernier grand événement avant la Coupe du monde de Moscou (du 28 au 30 juin). L’enjeu promet de belles confrontations.
Frédéric Pomarel, l’entraineur de la sélection française, craint particulièrement les Anglais, champions d’Europe. "On aimerait bien une finale France-Angleterre. Avec un arbitre français, ça serait parfait !", plaisante-il. D’autres équipes seront dangereuses : les champions du monde gallois en tête de liste, mais également la Russie, l’Espagne et le Portugal.
La troisième édition lyonnaise du tournoi Seven’s cherche avant tout à promouvoir le rugby à 7, trop peu médiatisé en France. Pourtant, ce sport qui deviendra sport olympique à Rio en 2016, pourrait être bien plus accessible que le rugby à XV pour les jeunes générations. "Le ballon vole en permanence, les joueurs ne cessent de courir d’un camp à l’autre, on assiste à une pluie d’essais… c’est très spectaculaire !", s’enthousiasme le sélectionneur. Mais pas de panique pour les férus de contacts. "Oui à 7 il y a des piliers, oui il y a des mêlés, et oui il y a du combat !", rassure le patron de l’équipe nationale.
L’organisation du tournoi Seven’s veut attirer les amoureux du ballon ovale. Ainsi, les détenteurs de places pour la finale de fédérale 1 opposant Bourg-en-Bresse à Bourgoin, samedi soir, à Gerland, auront leur billet à moitié prix (5€).