Les écologistes proposent un “train à haut niveau de service” (THNS), "le train rapide qui n'oublie personne." Il roulerait à 220 km/h sur les voies actuelles, et à 250 km/h sur les rails nouveaux. Il ferait Paris-Lyon en 3h10.
Le rapport de la commission Mobilité 21, dit rapport Duron, mise sur la fin du tout-TGV. Seule la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse pourrait être engagée entre 2020 et 2030 – et encore, si les finances le permettent (lire ici).
Sept conseillers régionaux d'Europe Ecologie-Les Verts (dont celui de Rhône-Alpes, Jean-Charles Kohlhaas) analysent les faiblesses des TGV qui, outre leur coût élevé, "ne permettent pas des arrêts fréquents". "Un train rapide n'est pas seulement un train qui va vite, il est capable d'accélérer et de décélérer rapidement", décryptent-ils dans un communiqué. De plus, ils constatent que "les gares loin des centres [ce qui est souvent le cas des gares TGV, ndlr] allongent les temps de parcours" pour les voyageurs. A l'opposé, ils jugent que les TER, à la vitesse maximale de 160 km/h, sont surtout adaptés aux trajets courts.
D'où une alternative pour les moyennes distances : le “train à haut niveau de service” (THNS), "le train rapide qui n'oublie personne." Il roulerait à 220 km/h sur les voies actuelles, et à 250 km/h sur les rails nouveaux, capable de s'incliner dans les courbes. Il rallierait Paris à Lyon en 3h10. Et ferait le trajet Lyon-Nantes en 4h30 (le train actuel met deux heures de plus). Dans leur dossier, ils présentent une carte de France de ces véhicules d'un nouveau genre qui permettraient notamment de "développer les villes moyennes et leurs relations". On voit notamment une ligne Paris/Clermont-Ferrand – la ligne TGV Paris/Clermont-Ferrand/Lyon, au coût de 14 milliards, semble il est vrai bien compromise.
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