La CGT a obtenu de la cour d’appel de Paris qu’il soit fait interdiction au magasin Sephora des Champs-Élysées d’ouvrir après 21 heures.
Force doit rester à la loi, et la cour d’appel ne pouvait faire autrement qu’appliquer une loi que nos politiques de droite comme de gauche, tous lapins apeurés craignant de déplaire aux uns et aux autres – au risque de les mécontenter tous –, n’ont pas eu le courage d’abroger.
Mais nous avons aussi, dans nos codes, une accumulation de textes de loi, de décrets, d’arrêtés, de règles que tout le monde a oubliés, qu’il s’agisse de les revendiquer ou encore de les appliquer.
La CGT aurait donc pu s’abstenir, mais il faut bien qu’elle justifie son existence, ses heures de délégation, ses prébendes et qu’elle obtienne, à défaut de mieux, des victoires à la Pyrrhus. Peu importe que l’enseigne, les clients et surtout les salariés soient favorables à l’ouverture nocturne, peu importe que des milliers d’autres salariés ou professionnels travaillent tard et parfois toute la nuit dans les théâtres, les cinémas, les casinos, les restaurants, les hôtels, les hôpitaux, les usines, au volant des taxis, des bus, des trains, etc., un texte suranné, obsolète, limite les heures d’ouverture des magasins.
Tant pis donc pour les salariés de Sephora, tous volontaires, car le travail la nuit les arrangeait et leur procurait un salaire amélioré, tant pis pour les étudiants qui pouvaient ainsi financer partie de leurs études, tant pis pour les touristes, tant pis pour l’économie, tant pis pour la situation de l’emploi, qu’importe quelques chômeurs de plus alors que nous en avons déjà 3 millions.
Dans le même esprit, maintenons aussi l’interdiction du travail dominical, sauf pour de nombreuses exceptions, notamment les métiers de bouche, il faut bien manger et boire. Qu’est-ce qui justifie par exemple que le salarié d’une boulangerie puisse travailler la nuit et le dimanche s’il est volontaire – répétons-le, s’il est volontaire – et qu’un vendeur dans un magasin ne le puisse pas ?
La seule explication est que notre pays demeure figé dans un ensemble de règles absurdes, rigides, inadaptées. Et, quand on l’oublie, il se trouvera toujours un syndicat pour nous le rappeler. Le “mur des cons”, autre manifestation lumineuse de l’intelligence syndicale, était trop étroit et a été retiré trop tôt.
La CGT, une organisation d'avenir hahahahahaha ! Ptdr
LYON CAPITALE serait il devenu un journal d'opinion ? depuis longtemps le travail du dimanche a été encadré pour certaines activités. Il s'agit de préserver des équilibres sociétaux tels la vie de famille , par exemple. Il a été démontré que les sommes dépensées le dimanche ne s'ajoutent pas à celles dépensées en semaine , donc on ne crée pas de richesse. Seules les grandes enseignes profitent de ce type de mesures au détriment des petits commerces qui ne peuvent pas suivre. C'est de la com
et vous vous faites bananer par ces opérations qui ne sont que commerciales. Maintenant je m'offusque des termes de votre article, qui ne relève en rien d'un travail journalistique, mais d'un trait d'humeur ancré bien à droite ! J'aimerais savoir ce qu'en pense votre directeur, habituellement si rigoureux ?
Cher Raoul Tartaix,Cette tribune libre, comme son nom l'indique, est un point de vue de son auteur sur un fait d'actualité.Depuis 19 ans, Lyon Capitale a toujours ouvert ses colonnes à des opinions plurielles pour susciter le débat d'idées. Dès lors que ces contributions restent respectueuses et intelligibles.Nous vous invitons à prendre la plume pour défendre votre point de vue. Nous publierons votre texte avec grand plaisir. Cordialement.Le directeur de la rédaction
ce n'est pas un problème de liberté mais un problème salarial Avant le week-end était composé de 2 jours consécutifs pour bon nombre salariés Ils travaillaient le samedi et étaient payé un peu plus. Aujourd'hui le samedi est un jour ouvré les autres et payé normalement Pour le dimanche se sera pareil. Lorsque bon nombre de salarié travailleront le dimanche il sera un jour ouvré comme les autres et adieu les heures majorées. Cela s'appelle l'annualisation du temps de travail camille réfléchissez
Certains salariés ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et se mettent dans des situations intenables. Ces salariés là sont les premiers à se plaindre lorsque le patron profite de la situation et c'est malheureusement toujours le cas ...pour des raisons tout à fait justifiées et économiques Camille! les salariés qui travaillent la nuit ne sont pas à enviés Je suis curieux de savoir quel métier vous exercez La connerie triomphante n'est pas là ou on le croit Camille!
Camille vous devriez siéger dans des instances paritaires rien que pour voir le désarroi d'un nombre croissant de salariés. Laissez le syndicat tranquille vous ne savez pas de quoi vous parlez Recentrez vous sur vos occupations consuméristes nocturnes (boîte de nuits)et dominicales (messe) et ne prenez pas en otage les lecteurs avec vos réflexions à 3 sous