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Logiciel et vidéosurveillance contre la fraude dans les TCL

En plus de contrôleurs qui patrouillent désormais en civil, les TCL s'appuient sur un logiciel et sur la vidéosurveillance pour appréhender les resquilleurs. Explications.

Ils sont déjà là. Depuis plusieurs jours, les 280 contrôleurs TCL patrouillent parfois en civil dans le réseau lyonnais, notamment les bus et les tramways qui accusent un taux de fraude importante, - respectivement 15 et 13% selon l'exploitant Keolis. Les métros, eux, bénéficient des portiques de sécurité (taux de fraude : 6,5%). Ce système, à lui seul ne suffit cependant pas : les resquilleurs ont su s'adapter, pratiquant le "petit train" qui consiste à coller le voyageur précédent pour passer avec lui avant que les portes automatiques se referment.

L'heure est à un plan de communication contre la fraude, et Keolis a à cœur de dévoiler ses méthodes. Contre le petit train, les TCL disposent d'un logiciel qui calcule précisément le nombre de passages à chaque validation. Les contrôleurs sont informés en temps réel de l'entrée de fraudeurs dans les stations. Ils peuvent, s'ils se situent à proximité, intervenir et verbaliser. Le logiciel permet aussi de savoir dans quelles stations ces pratiques sont les plus importantes, et donc de concentrer les moyens humains là où les besoins se font jour. Ils en font de même avec la vidéosurveillance : depuis cette année, les images sont visionnées en direct, pour alerter les contrôleurs de l'entrée de fraudeurs.

D'après Keolis, la fraude est responsable d'un manque à gagner de 11 millions d'euros par an. Soit l'équivalent de 10 trolleybus, de cinq rames de tram ou encore de deux rames de métro.

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