La question de la propriété du foncier où résident les demandeurs d'asile - 200 selon les associations, 300 selon le maire d'arrondissement Denis Broliquier - a été au coeur des débats de ce mercredi au tribunal correctionnel. La communauté urbaine demandait l'expulsion du camp illicite. Selon elle, cet espace est "une dépendance des voies communautaires" qui sont à proximité, tandis que la défense a argué que le terrain appartient à l'Etat du fait qu'il se situe sous l'autopont, voirie nationale. Dans ce cas, ce serait au préfet et non au Grand Lyon d'engager la procédure judiciaire.
Les associations humanitaires souhaitent le maintien des populations sur place, où elles peuvent assurer un accompagnement, craignant une dispersion des Albanais en cas d'expulsion. Au final, le jugement a encore été mis en délibéré, au 23 octobre.