Le camp de Roms qui logeaient près du Transbordeur à Villeurbanne sur un terrain du Grand Lyon a été expulsé ce mardi matin par les forces de l'ordre. Le jugement du tribunal ordonnant l'expulsion avait été prononcé le 22 février dernier.
L'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) était passé sur le camp ces derniers jours, proposant l'aide au retour à ses habitants, des roms, citoyens européens en grande précarité. 80 logeaient sur place depuis un an environ, selon les associations. Mais seulement une trentaine étaient encore présents ce matin à l'arrivée des forces de l'ordre selon la préfecture. Certains auront probablement regagnés la Roumanie, d'autres seront peut-être allés grossir les rangs des deux derniers camps de l'agglomération, à St-Fons et à la Cité internationale (Lyon 6e). "Des camps qui n'ont pas vocation à passer l'hiver" affirme-t-on à la préfecture. Ils seront expulsés dans les prochains jours, d'ici le début du plan froid fixé à lundi 4 novembre.
Concernant le terrain situé derrière le Transbordeur expulsé ce matin, le Grand Lyon, propriétaire, avait intenté une action en justice pour récupérer l'usufruit de sa propriété. Le juge avait ordonné l'expulsion le 22 février dernier.
Vous semblez bien mal informés pour des journalistes : le camp de la Doua est toujours là.