Depuis septembre, un décret ministériel retire les bombes lacrymogènes supérieures à 100 mL de l'arsenal des agents municipaux. Ceux-ci sont ainsi privés d'une arme défensive face aux groupes hostiles. Exemple à Lyon.
Rendez-leur leurs "extincteurs" ! Depuis la rentrée de septembre, les policiers municipaux sont privés de bombes lacrymogènes de 300 ou 500 mL, ainsi surnommées du fait de la taille de l'arme. Celles-ci s'avèrent très utiles pour repousser un groupe hostile. Par exemple un attroupement qui se masse autour d'eux lors d'une interpellation. A Lyon, les agents en ont fait usage cet été dans les files d'attente des piscines, quand la situation dégénérait. Jusqu'alors chaque véhicule et chaque moto de police en étaient dotés. La police municipale lyonnaise en consommait 2 à 3 par mois… jusqu'à septembre.
Distance de propulsion : 1,5 mètre contre 4 à 5 mètres
A cette date, a été appliqué un nouveau décret pris en juillet qui a accidentellement retiré les bombes supérieures à 100 mL de l'arsenal de la police municipale. Ce texte visait notamment à revoir les différentes catégories d'armes. Les forces de l'ordre municipales se rabattent depuis sur les bombes lacrymogènes de taille inférieure, de 100 mL. "Ça suffit pour ralentir un individu seul, mais pas un groupe. C'est plutôt une arme de contact : la distance de propulsion est plus faible, 1,5 mètre contre 4 à 5 mètres avec un extincteur", explique Patrick Beaux, secrétaire général de CTFC Lyon. Quant aux flashballs qui viennent d'équiper la police municipale, ils n'ont pas tout à fait la même indication. "La détonation peut avoir un effet dissuasif, mais ils visent surtout une personne plutôt qu'un groupe", observe le policier. Celui-ci explique que trois ou quatre flashballs tournent déjà dans les équipages lyonnais, utilisés par des agents ayant reçu une formation.
Le ministère, conscient de sa bévue, serait sur le point de revenir sur sa décision. Mais les collaborateurs de Manuel Valls n'ont pas donné suite à nos demandes d'informations.
Les policiers municipaux lyonnais, confrontés à la même 'clientèle' ne sont déjà pas armés comme leurs collègues des communes périphériques et les nationaux. Si en plus on leur enlève les gazeuses!
l'armement doit être réservé à Gendarmerie et police nationale,pour les municipaux, successeurs de nos gardes champêtres, le rôle n'est pas à confondre, ceux en mal d'armement ont la faculté de passer le concours de la nationale où ils auront formation puis équipement, sinon c'est la porte ouverte à toutes les dérives, demain des agents privés de sécurité armés , bref des milices aux ordres des maires
Parlez de milices au sujet de la police, c'est faire une confusion des genres. RobesPierre a été guillotiné après son ami Danton; 2 spécialistes de la dérive révolutionnaire : La Terreur