Pierre Moscovici vient de déclarer sur RTL qu’il “pensait” que le contribuable n’aurait rien à payer au 1er janvier à la société Écomouv du fait de la suspension de l’écotaxe, puisque cette société n’était pas à jour de ses obligations et devait donc à l’État des pénalités de retard.
N’en déplaise à cet ancien élève de l’Ena, conseiller maître à la Cour des comptes de surcroît, il a tout faux. Ce qu’il décrit s’intitule en économie, en droit, en langage courant, une compensation, soit l’opération au travers de laquelle un débiteur est dispensé de payer son créancier lorsqu’il détient lui-même une créance sur ce dernier.
Cela coûte donc à l’État et par voie de conséquence aux contribuables quand l’État ne peut recouvrer une de ses créances. Le ministre de l’Économie et des Finances confondrait-il la comptabilité et la trésorerie ? On a du mal à le croire.