Michel Havard doit présenter ses listes dans moins de 48 heures et ainsi lancer sa campagne. Initialement, il pensait monter une liste d'union avec l'UDI. Les négociations avec les centristes traînant en longueur, le candidat UMP leur fixe un ultimatum ce mardi à 17h30.
Michel Havard et son entourage laissent à l'UDI jusqu'à 17h30 pour fusionner leurs listes. Au-delà, chacun partira de son côté. D'après le candidat UMP, l'accord dans ses grandes lignes auraient été accepté par les centristes collectivement mais des points seraient encore à régler entre eux. Entre Christophe Geourjon, Denis Broliquier, Fabienne Lévy et Fouziya Bouzerda, l'UDI ne joue toujours pas la même partition. Le maire du 2e arrondissement essaie toujours d'arracher une majorité d'élus acquis à sa cause au sein du futur groupe UDI. Il espère ainsi prendre sa revanche sur Christophe Geourjon que Jean-Louis Borloo lui avait préféré comme chef de file lyonnais.
Mercier en demande toujours plus
Dans les dernières heures de la négociation, Michel Mercier vient de formuler une nouvelle requête. "Je m'implique très peu mais je défends tous nos sortants et une liste équilibrée, souligne Michel Mercier. Je souhaite aussi qu'il n'y ait pas de candidats UMP contre des maires sortants UDI partout dans le département". Ce dernier point ressorti du chapeau en fin de négociation peut faire capoter l'ensemble de la séquence. Michel Havard n'a, en effet, aucune légitimité pour signer une telle clause de l'accord. La fédération UMP du Rhône ne souhaite nullement souscrire à une telle demande qui vise les mairies de Tassin et d'Écully ? " Nos candidats iront jusqu'au bout. Michel Mercier cherche des arguments supplémentaires pour faire monter les enchères. Nous ne bougerons pas une oreille. Nous ne sacrifierons pas Tassin et Écully sur l'autel de Lyon. Nous ne lâcherons pas la proie pour l'ombre" glisse un cadre fédéral. Les centristes, avec Michel Mercier, doivent se réunir à 13h30 pour réétudier l'offre de l'UMP.