L'association Prévenir et Réparer (APER) organise un grand rassemblement ce mardi à 10h45 devant le tribunal administratif de Lyon, rue Duguesclin (Lyon 3e).
Au même moment, à l'intérieur, se déroule l'audience qui concerne le refus du ministre du Travail, Michel Sapin, de classer certains sites lyonnais comme établissements où les salariés sont en contact avec l'amiante. Les locaux de Renault Véhicules Industriels (RVI) à Vénissieux et Saint-Priest sont visés en particulier.
L'association APER dénonce "un acharnement du ministère du Travail à ne pas reconnaître la réalité", rappelle que "des dizaines de salariés ont été reconnus en maladie professionnelle due à l'amiante" et que "beaucoup en sont décédés". Une telle reconnaissance leur ouvrirait le droit à une "préretraite amiante" avec perception d'une allocation spécifique non soumise à l'impôt sur le revenu.
L'usine de construction de bus Iveco, filiale de RVI à Annonay en Ardèche, a bénéficié du classement "amiante", mais pas celle de la banlieue lyonnaise jusqu'ici.
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'pas celles de la banlieue lyonnaise jusqu'ici.' sous quel argumentaire ?