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Lyon, moins ghettoïsé que Paris et Marseille ?

Selon l’étude menée par le Compas et La Gazette des communes, les taux de pauvreté varient à Lyon, selon les arrondissements, de 9 à 21 %, tandis que les écarts seraient plus significatifs à Marseille (9 à 55 %) et à Paris (7 à 25 %).

La ville de Lyon a-t-elle moins de quartiers ghettos que Marseille ou Paris ? L'étude menée par le Compas (1), spécialisé dans l'observation sociale territoriale, en partenariat avec La Gazette des communes, invite à le penser. Elle détaille les taux de pauvreté dans les 100 plus grosses communes de France, un indicateur appréhendé par la part de ménages vivant avec moins de 60 % du revenu médian. Roubaix, Saint-Pierre (la Réunion) et Tampon (la Réunion) se hissent en haut du classement, avec des taux variant de 43 à 45 %. Vénissieux se voit décerner la 13e place avec 31 %. Lyon, avec 15 % de pauvres, obtient la 82e place. La moyenne nationale s'établit à 14,3 %.

L'étude perçoit la pauvreté par arrondissements, à Paris, Lyon et Marseille. Dans la cité des Gaules, ce sont les 4e et 6e où ce taux est le plus bas (9 %) tandis que les 8e et 9e affichent un chiffre de 20 et 21 %. L'écart est inférieur à Marseille (9 à 55 %) et à Paris (7 à 25 %). "La singularité de Marseille réside surtout dans le fait que les populations démunies continuent à vivre au cœur même de la ville", mentionne l'étude. Et de préciser qu'à Lyon "on trouve des secteurs qui dépassent 30 voire 40 %, comme c’est le cas par exemple au quartier Balmont (46 %)".

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(1) Centre d'observation et de mesure des politiques sociales.

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