L'épisode de pollution aux particules fines est bien terminé. Alors que les concentrations en poussières atteignaient encore à Lyon 81 µg/m3 samedi, elles passaient en dessous de 50 µg/m3 tout comme ce mardi matin.
La qualité de l'air s'était brusquement dégradée à cause des épandages (engrais) des terres agricoles, dans le Nord de la France, dans le Benelux et en Allemagne. L'ammoniac ainsi généré s'était répandu sur l'ensemble du territoire national, réagissant avec l'oxyde d'azote émis notamment par la circulation automobile dans les villes.
La baisse de pollution est due à la baisse du trafic observé au cours du week-end, à la réduction des vitesses sur les routes encore effective lundi, et aux changements de direction des vents. A partir de samedi, l'agglomération lyonnaise a été ventilée par des masses d'air venues du nord ouest, beaucoup plus saines. Dès ce soir, la météo devait se dégrader, et c'est une bonne nouvelle pour nos poumons.
Super ! un beau pic de croissance du cancer du poumon dans les années à venir ! la passivité des pouvoirs publics ( voire la complicité passive ) est honteuse.
Chere Fabien Fournier, j'ai l'impression que vous mélangez allègrement pollution chimique et pollution particules. L'une est gazeuse, l'autre est solide. Notre vrai problème de pollution, ce sont les particules solides (les poussières), pas les Nox et l'amoniac combinés (même si c'est aussi une pollution, mais les alertes préfectorales sont déclenchées par les poussières). Et dans ce domaine, les taux de PM10 sont en train de remonter(allez sur http://www.air-rhonealpes.fr ). Donc, ce n'est pas fini