Ce dimanche soir, les yeux seront rivés sur le nouvel équilibre politique de la communauté urbaine. La prochaine assemblée devrait être plus à droite, conséquence de changements de majorité dans plusieurs villes de l'agglomération. Au point de faire basculer le Grand Lyon ? Lyon Capitale revient sur les villes clefs de l’agglomération. Le cas de Rillieux-la-Pape.
Impensable il y a encore six mois, Rillieux-la-Pape devrait basculer à droite. Il faut dire que la gauche s'est démenée pour rendre le scénario plausible. Renaud Gauquelin et les Darne (Jacky, le père et ancien premier secrétaire du PS du Rhône, et Jean-Christophe, le fils et tête de liste) ont été au bout de leur guerre. Jean-Christophe Darne, bien que nettement distancé au premier tour (17,3% contre 30,5% pour le maire PS) maintient sa liste. Entre les deux candidats qui se réclament de gauche, le climat a même empiré entre les deux tours. La droite qui était aussi divisée au premier tour (Alexandre Vincendet, UMP, 28,9% et Julien Smati, DVD, 13,5%) a réussi à faire alliance.
« Notre but, c'est de gagner face à un maire sectaire et communautariste qui a été rejeté par 70% des électeurs au premier tour », explique Alexandre Vincendet pour justifier son alliance avec Julien Smati. Dans cette triangulaire, la droite est ballotage très favorable. Une victoire apporterait des voix inespérés pour l'UMP lors de l'élection du président du Grand Lyon. C'est à Rillieux-la-Pape, et aussi à Décines-Charpieu, que peut se jouer l'avenir de Gérard Collomb.