Ce dimanche soir, les yeux seront rivés sur le nouvel équilibre politique de la communauté urbaine. La prochaine assemblée devrait être plus à droite, conséquence de changements de majorité dans plusieurs villes de l'agglomération. Au point de faire basculer le Grand Lyon ? Lyon Capitale revient sur les villes clefs de l’agglomération. Le cas de Tassin-la-Demi-Lune.
Avec Écully, Michel Mercier, sénateur et patron de l'UDI dans le Rhône, avait fait de Tassin un casus belli avec l'UMP. Si la droite maintenait ses candidats contre les maires sortants centristes, il ne soutiendrait pas Michel Havard à Lyon. Il a tenu promesse. Et la droite n'a pas cédé. L'enjeu est plus que symbolique pour l'UMP à Tassin-la-Demi-Lune qui veut déloger un maire de centre-droit qui a fait alliance avec Gérard Collomb. À l'issue du premier tour, Pascal Charmot, conseiller général UMP, est en ballotage favorable (43,91%) face au sortant Jean-Claude Desseigne (29,49%). Surtout que la gauche n'a pas bougé pour tenter de sauver ce centriste Collomb-compatible : la liste PS (26,60%) se maintient pour un second tour qui sera un remake du premier tour. « Il paie peut-être sa collaboration avec nous, précise un proche de Gérard Collomb. Il a accepté de densifier sa ville ce qui lui est reproché aujourd'hui ». À Écully, la ville devrait rester à l'UDI ou Yves-Marie Ulhrich, le maire sortant, a mieux résisté aux assauts de l'UMP.