Devant le choix du maire de centraliser le périscolaire le vendredi après-midi l’année prochaine à Lyon, le syndicat rhodanien des enseignants du primaire prépare “une initiative commune en direction de l’inspection académique”.
"Ce n'est plus l'Education nationale, c'est l'école à la carte !" Telle est la conclusion du Snudi-FO, syndicat rhodanien des enseignants du primaire. Il réagit, ce jeudi, à l'annonce de Gérard Collomb, qui a décidé d'appliquer le décret d'assouplissement des rythmes scolaires, celui qui permet aux communes de centraliser les heures de périscolaire sur un seul après-midi. Le maire de Lyon a choisi pour ce faire le vendredi après-midi. La réforme des rythmes scolaires à Lyon consistera donc à décaler les enseignements du vendredi après-midi au mercredi matin.
À Givors, c'est le jeudi ou le mardi après-midi qui a été choisi, en fonction des écoles. Les enseignants se retrouvent donc tributaires des mairies pour l'organisation de leur temps de travail, ce qu'ils reprochent à la réforme.
“Il faut que s’arrête cette mascarade”
Pour contrer cette évolution, le Snudi-FO organise une grande réunion d'information mercredi 21 mai de 9h à 12h, à la Bourse du travail à Lyon. "Il n'est pas possible de laisser soumettre l'organisation de l'école et nos conditions de travail aux aléas des décisions des communes. Il faut que s'arrête cette mascarade", estiment les organisateurs. Une initiative commune sera proposée à l'issue de cette réunion aux autres organisations syndicales, en direction de l'inspection académique.