Ambiance de plomb ce soir à la fédération du PS du Rhône, où une vingtaine de socialistes se sont retrouvés autour de Sylvie Guillaume, eurodéputée sortante, et David Kimelfeld, premier fédéral.
"Je ne suis pas KO, on s'y était préparé depuis quelques semaines" nous confie le premier fédéral du PS du Rhône, David Kimelfeld, qui reconnaît cependant que le coup est dur à encaisser : "On sent un sentiment d'angoisse chez les militants. Ce soir, il y a deux raisons de ne pas se réjouir. Notre score qui rappelle celui de Rocard en 1994. Et la deuxième raison, qui doit inquiéter tous les Français, c'est le score du FN, au delà de 30% dans certaines régions." Il ajoute : "C'est un séisme politique. Comme dans un tremblement de terre, il y avait eu un premier séisme aux municipales, à l'exception de la région lyonnaise. Aujourd'hui la réplique est d'une plus grande intensité."
Quoi d’étonnant ? Quel électeur de gauche peut encore voter PS après la politique de droite appliquée depuis l’élection de François Hollande ? Plus encore avec Valls en premier ministre, cet homme ayant plus sa place à l’UMP qu’au PS.
Incroyable. Pour David Kimelfeld, il n'y a pas eu de séisme dans la région lyonnaise... Faut-il lui rappeler Rillieux-la-Pape, Décines, Saint-Priest, Saint-Fons, Chassieu, Francheville, Mions, Saint-Germain-au-Mont-d'Or, Pierre-Bénite,... Ce n'est pas parce qu'un certain nombre d'élus, du centre et à droite, ont trahi leur camp que l'agglomération n'a pas pour autant basculer à droite ! Petites magouilles et compromissions n'enlèvent rien à la réalité politique du terrain.