Ces parents d'élèves diffusent une lettre ouverte adressée à la mairie dans laquelle ils s'inquiètent de l'organisation et du paiement du temps périscolaire de leurs enfants à partir de la rentrée prochaine.
Alors que la réforme des rythmes scolaires fait débat dans l'agglomération, des parents d'élèves issus d'écoles du 7e arrondissement ont adressé une lettre ouverte à la municipalité.
"Les familles lyonnaises devront-elles payer dès ce mois de juin le temps périscolaire pour toute la prochaine année scolaire ?", c'est la question relayée dans la lettre par Marielle Malbaut (au nom de la FCPE-Ravier et avec les parents élus des écoles Dru et Veyet).
Pourtant, les écoles du 7e arrondissement avaient majoritairement voté "oui" au projet de réforme (lire ici). Pour rappel, si cette dernière est adoptée, les activités périscolaires seront regroupées le vendredi après-midi, pour un tarif allant de 2 à 19 euros par mois, selon les revenus.
Un des problèmes, selon Marielle Malbaut, réside dans le fait que les parents aient seulement jusqu'au 11 juillet pour inscrire leur enfants à ces activités : "les familles auraient l'obligation de s'engager et de payer le temps périscolaire pour l'année entière dès lors qu'elles inscriront leur enfant."
La représentante regrette, qu'au moment des inscriptions, la nature et le contenu de ces activités ne soient pas connus par les parents qui devraient donc "inscrire leurs enfants dans des conditions aussi floues". Elle insiste aussi sur le fait que, comme le rythme scolaire n'est pas définitivement fixé (la réponse du recteur devrait être donnée avant le 17 juin), les familles "ne peuvent donc encore rien organiser pour l'année scolaire 2014-2015 et ne peuvent pas savoir si elles auront besoin du périscolaire du vendredi après-midi."
Face à ces problèmes, la FCPE-Ravier propose trois mesures : la mise en place d'une tarification établie par rapport à la fréquentation réelle du temps périscolaire, la possibilité pour les familles d'inscrire leur enfant par trimestre, et l'allongement de la durée des inscriptions jusqu'au mois de septembre.
Si il est incontestable que le prix des activités extrascolaires est trop élevé, il semble impensable de le payer au prorata de sa fréquentation. Un telle mesure ne ferait que l'enchérir et ferait qu'il ne serait plus être fréquenté du tout. Les rythmes scolaires sont déjà plus déséquilibrés qu'auparavant et les activités périscolaires qui auraient dû être sources de développement seraient vidées de leur contenu. http://bruitdevert.fr/2014/05/rythmes-scolaires-une-belle-occasion-manquee/