La mairie a annoncé à 16h10 le résultat du vote des conseils d'école concernant sa proposition de vendredi chômé l'année prochaine dans les écoles lyonnaises.
Sur 166 conseils d'école, 81 ont voté pour, selon Anne Brugnera, adjointe aux affaires scolaires de la Ville de Lyon. 78 ont voté contre, 1 école s'est abstenue et 6 neutres, ont voté autant pour le oui que pour le non. "Une majorité courte, mais une majorité néanmoins", a commenté Anne Brugnera. La mairie étendra donc son projet à toutes les écoles lyonnaises, après la validation du directeur académique des services de l'Education nationale (DASEN).
“Tout sera prêt le 5 septembre”
"La qualité du temps passé à l'école dans ces activités périscolaires répondra à l'attente des parents", a promis Anne Brugnera. Concernant les tarifs, ceux-ci iront de 20 cts à 2 euros de l'heure, moins cher que les nourrices et que d'autres villes, trois fois plus chères. Enfin, une tarification proche des tarifs des activités sportives déjà proposées par la ville le mercredi après-midi (Mercredis de Lyon).
Sur les activités qui seront proposées, la question du jeu et du jouet, de la lecture et du conte pour les plus petits sont actuellement travaillés avec des partenaires. Des expériences de chimie sont également envisagées. "Nous avons encore d'autres projets, mais il faut d'abord que nous les construisions avec les associations avant que nous puissions voir comment les déployer dans les écoles. Tout sera prêt le 5 septembre, le premier vendredi de la rentrée en tout cas", a promis l'adjointe.
Le décret Hamon exige un consensus pour que l'expérimentation soit approuvée par les autorités académiques (unanimité ou forte majorité). 81 écoles sur 166 ont approuvé le projet de la Mairie de Lyon, c'est moins de la moitié. Peut-on parler de consensus?
Quel dommage ! un thème qui aurait dû emporter un large consensus confronté à la médiocrité ! C'est à désespérer de la décentralisation quand on voit comment un grande agglomération peut traiter ses enfants. C'est dommage que la gauche n'est pas gagnée les élections municipales, on aurait eu des solutions plus ambitieuses pour nos gones. http://bruitdevert.fr/2014/05/rythmes-scolaires-une-belle-occasion-manquee/
En organisant une consultation de la sorte, ce sont les intérêts particuliers qui prévalent sur l'intérêt général. Il est regrettable que certains inspecteurs de l'Education Nationale aient fait la promotion de cette expérimentation si contraire à l'intention de la Loi sur la Refondation de l'école. Triste République!
Le comble! J'ai appris que les directeurs d'école ont été enjoints par leur hiérarchie d'approuver et de faire approuver cette expérimentation municipale! Certains directeurs, qui présentaient les risques d'un tel dévoiement de la Loi, ont été intimidés, voire menacés de sanctions! Triste République.
Je me permets de rappeler que les directeurs d'école sont des fonctionnaires d'Etat, chargés de mettre en oeuvre la politique votée par l'Assemblée Nationale, et non des fonctionnaires municipaux.
Bien parlé Jean Jaurès! Et le soleil se lève à l'Est! Moi qui défends depuis de nombreuses années les quatre jours et demi de classe (autrement, le niveau scolaire continuera à baisser et les inégalités progresseront), voici que Saint-Priest vient d'adopter une variante proche de ce que je proposais pour Lyon: la fin des classes à 16h puis, de 16h à 18h, la prise en charge des élèves pour du soutien scolaire, de l'aide aux devoirs, des études surveillées...
...encadrée, j'imagine, essentiellement par des enseignants volontaires. Ainsi, le vendredi après-midi, pendant que les petits lyonnais seront devant un écran ou participeront à je ne sais quelle activité, les petits Sant-Priots seront au travail, dans leur classe, de quoi rassurer les parents. Et le Maire assure que cela lui coûte la moitié du budget prévu (pas de transport,ni équipements, ni activités coûteuses,etc). Pour le reste? Le temps scolaire, c'est 10% du temps de l'enfant...
'San-priots', c'est mieux.
A lire dans Le Progrès d'aujourd'hui: 'L'Education nationale a mis le paquet. Les inspecteurs avaient mission 'd'accompagner le choix de la ville'. Et c'est avec une agilité surprenante que certains cadres, prêchant hier les vertus d'une journée de classe allégée, ont défendu les bienfaits des six heures de classe sur trois jours'. Sans commentaire.
'moins cher qu'une nourrice' !!!Il faut le lire pour le croire, l'école se compare maintenant a ... une nourrice.D'instruire on est doucement passé a éduquer (re eduquer meme depuis 4/5ans) on passe maintenant à garder ... garder des consommateurs et non plus des éleves.Les Socialistes français sont perdus, ils n'ont plus aucun repère plus aucune éthique, pire, ils détruisent par incompétences ou par desseins le peu qu'il reste.
Comme Jean Jaures le signale, des pressions ont été exercées sur les votants, quand a l'heure progression au sein de l'EN ... fait 51% dans ces conditions, autant dire qu'en réalité, les parents d'elèves auraient rejetés massivement ce projet.Encore un déni de démocratie, que l'on ne s'etonne pas dans les 10ans a venir des résultats des élections futures ...
Gérard Collomb a fait une croix sur l'école publique. En même temps qu'il l'enterre, il vient de faire Chevalier de la Légion d'honneur un chef d'établissement d'une école privée...
Ecole 'privée' qui est subventionnée à près de 100% par nos impôts. Une école privée très regardante sur les élèves qui lui arrivent. Elle trie ceux-ci mais pas les subventions qui vont avec... Pauvre Jésus, qu'a-t-on fait de ton nom? Quant à l'école publique, Collomb lui assigne la 'diversité' et les familles qui croient encore à la République. Deux populations qu'au fond, Collomb méprise... Il va falloir que je revienne!