Selon l'ex-animateur de télévision devenu président de la fondation portant son nom pour la défense de la nature, les espèces animales sont en danger. Les activités humaines (production, consommation, étalement urbain, développement des transport notamment) les mettent en danger. Une espèce animale sur quatre est ainsi en voie de disparition chez les mammifères, une sur huit chez les oiseaux et une sur trois chez les poissons et les amphibiens.
En vue de les défendre, Nicolas Hulot est donc à Lyon ce début de semaine. Il rencontre notamment les responsables de la cellule environnement d'Interpol qui luttent contre l’exploitation illégale de la flore et de la faune sauvages, et contre la criminalité liée au commerce et au rejet des déchets et des ressources toxiques.
Dîner et déjeuner avec Jean-François Carenco
Nicolas Hulot en profitera aussi, ce mardi soir, pour dîner avec Jean-François Carenco, préfet de région, très investi sur les questions environnementales. Il vient d'ailleurs de signer, avec Michel Dantin et Martin Guespereau, un schéma directeur des économies d'eau sur 4 ans, le premier de ce type en France, qui s'imposera bientôt aux PLU des communes, et qui vise à lutter contre le réchauffement climatique.
Le déjeuner entre les deux hommes sera "informel", nous assure-t-on à la préfecture, mais il y a fort à parier que l'ex-directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère de l'Environnement et l'ex-candidat à la présidentielle auront beaucoup de choses à se dire, notamment à propos du projet de loi sur la transition énergétique, qui doit être présenté en conseil des ministres le 18 juin. L'animateur milite pour la mise en place d'une fiscalité écologique dès 2015 en France, mais Matignon a repoussé l'examen du projet de loi au Parlement à l'automne vendredi, au grand dam de Nicolas Hulot. Un report qui a été démenti par Ségolène Royal ce dimanche.