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Métropole : le Grand Lyon veut rassurer les agents du Rhône

Dans la perspective de la création de la Métropole, 3964 agents équivalents temps plein du conseil général vont être transférés à la Métropole. Après une journée de grève, la direction générale des services du Grand Lyon tente de rassurer les personnels.

Au soir d'une journée de grève au conseil général, c'est le Grand Lyon qui est monté au créneau pour rassurer les personnels. Un long communiqué de presse s'emploie à répondre à leurs revendications… sans apporter beaucoup de réponses nouvelles.

Au premier rang des inquiétudes des personnels, la détermination de leur poste de travail au 1er janvier prochain. La communauté urbaine rappelle que "tous les agents du Département qui travaillent sur le territoire métropolitain ou ceux dont la compétence est intégralement transférée à la Métropole connaissent dès à présent leur affectation (rattachement hiérarchique, type de poste)". Ce sont par exemple les agents des Maisons du Rhône officiant sur le territoire du Grand Lyon qui ne subiront pas de changement fonctionnel, tout comme les personnels des parcs et jardins, des voiries départementales rapides, de l'institut départemental de l'enfance et de la famille, du musée de Fourvière ou encore les salariés des collèges.

1400 agents ont le choix de leur employeur

"Seuls les agents des services centraux du département ont été amenés à formuler des voeux d'affectation", indique le Grand Lyon. Ils composent par exemple les marchés publics, les finances, les ressources humaines, le patrimoine, l'informatique ou encore la communication, et pourront très bien être transférés au Nouveau Rhône ou à la Métropole. Au total, 1400 salariés sont concernés par le système de passerelle entre les deux institutions (chiffre donné par le conseil général). Ceux-là ont pu indiquer une préférence quant à leur future collectivité de rattachement.

Mais certains cadres sont encore sans point de chute : Benoit Quignon, directeur général des services à la communauté urbaine, a annoncé hier qu'une cinquantaine de postes d'encadrement supplémentaires seraient créés. Quant aux 1200 agents non encadrants, ils ont jusqu'au 8 juillet pour formuler trois voeux parmi les 900 postes ouverts à la Métropole et ceux du Nouveau Rhône. Si aucun d'eux n'est exaucé, un suivi individuel sera réalisé par la direction des ressources humaines. Ils connaitront précisément leur situation future au 12 septembre prochain.

Vers une baisse des RTT au Grand Lyon

Les problèmes seront alors loin d'être réglés. Deux questions épineuses sont au menu des discussions bilatérales et inter-syndicales : le temps de travail et le régime indemnitaire. La loi garantit qu'aucune baisse de salaire n'est possible, cependant le Grand Lyon a déjà fait savoir qu'une harmonisation par le haut coûterait à la collectivité 20 millions d'euros. Deux grilles devraient cohabiter, le temps qu'opère une "convergence".

La Métropole devra aussi se pencher sur le cadre horaire qui n'est pas le même selon la collectivité : 1607 heures par an au conseil général ; 1571 à la communauté urbaine. "La Métropole devra se constituer dans le respect des lois et décrets en vigueur", mentionne le communiqué de la communauté urbaine. Ce sont donc les agents du Grand Lyon qui devraient perdre quelques jours de RTT. Quant aux agents du Département, ils pourraient perdre en souplesse : certains aujourd'hui font leurs 35 heures hebdomadaires en quatre jours. Le Grand Lyon devrait leur permettre de garder ce cadre horaire jusqu'au 31 août 2015.

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