Les établissements Lafarge, en coopération avec le Grand Lyon, vont expérimenter cet été une forme de béton dépolluant dans le tunnel de la Croix-Rousse. Ce nouveau matériel sera capable d'absorber le dioxyde d'azote, un gaz nocif émis principalement par les pots d'échappement des véhicules.
Le conseil de communauté du Grand Lyon doit voter ce jeudi une convention avec le centre de recherche de la société.
Un béton révolutionnaire
A titre gratuit, les cimenteries Lafarge doivent procéder à l'expérimentation d'un béton dépolluant, un test grandeur nature effectué dans le tunnel routier de la Croix-Rousse. Ce béton révolutionnaire permet d'absorber le dioxyde d'azote (NO2), un des principaux polluant atmosphérique. Développé en laboratoire par le centre de recherche de la société, ce béton sera expérimenté cet été. Il sera installé, sous forme d'enduit, courant août dans une usine de ventilation située à proximité du tunnel routier de la Croix-Rousse.
Ce matériel innovant permet de transformer le NO2 capté en espèces chimiques non toxiques pour la santé et l'environnement, affirme l'entreprise.
Des mesures atmosphériques cet été et en septembre
Dès la semaine prochaine, des première mesures seront effectuées en amont de l'installation de l'enduit, pour calculer les données de pollution atmosphérique. Ces mesures seront poursuivies après la mise en oeuvre de ce procédé pour évaluer ses éventuelles conséquences sur la pollution.
En clair, l'entreprise et le Grand Lyon espèrent une diminution significative du dioxyde d'azote. La pose de l'enduit, réalisée courant août, sera totalement transparente pour les automobilistes, il n'y aura pas de fermeture temporaire du tube routier.
Ou comment continuer à polluer en toute impunité, tout en faisant croire que l'air sera propre (alors que les aérateurs du tunnel continueront à envoyer sur la croix rousses, des polluants cancérigènes issus de la combustion des carburants). . Pourquoi ne pas éviter de créer la pollution à la source ? Humanité trop idiote ? .
Quel est le coût de cette « innovation » ?Il est tellement plus facile d’appliquer du curatif plutôt que de traiter le problème à la source. Le vrai problème, c’est la circulation automobile. Il faut — beaucoup — mois de voitures en circulation. Et pour cela, les aménagements favorisant les modes doux au détriment de la voiture + l’amélioration continue des TC sont la bonne solution. Les habitudes doivent changer, dans l’intérêt de tous. Notre qualité de l’air est dangereuse.