Le minuscule moustique tigre, potentiel vecteur de la dingue et du chikungunya, est implanté dans 4 départements en Rhône-Alpes, dont le Rhône. L’accroissement des zones d’épidémie dans le monde le rend d’autant plus porteur de risque.
Le « tigre » est implanté dans le Rhône, l’Isère, la Drome et l’Ardèche depuis la fin de l’année 2012. Ces territoires ont été inscrits comme relevant des départements où les moustiques constituent une menace vis à vis de la santé des populations.
Suite à la recrudescence des épidémies de dengue et de chikungunya dans les Antilles, les autorités mettent en garde face au risque accru que constitue ce moustique, dont la taille n’excède pas 1,5cm.
Pour rappel, ces virus peuvent se transmettre en France par le biais de porteurs de retour d’un voyage dans une zone endémique. Ces derniers pourraient être piqués sur le territoire par un moustique sain, qui risquerait de le transmettre par piqure.
En 2013, une cinquantaine de cas de dingue ont été décelés en Rhône-Alpes, sur des voyageurs de retour d’une zone d’endémie.
Des cas de personnes contaminées par un des deux virus, suite à une piqure en France, n’ont cependant été décelés en 2010 que dans les Alpes-Maritimes et le Var.
Le moustique se développe essentiellement en milieu urbain, et ne s’éloigne pas de son lieu de ponte. Il est préconisé pour s’en protéger de supprimer les récipients d’eau stagnante au sein des habitations (pot de fleurs, vases, gouttières, sceaux etc.), via lesquels le moustique tigre se développe.
Ecole : “la France compte moins de décrocheurs que la moyenne européenne” 
