Christophe Girard : “La justice m’a donné raison”

Le candidat UMP aux élections municipales de Vénissieux s’est félicité de l’annulation, mercredi par le Conseil d’État, du scrutin de l’an dernier. Il sera de nouveau candidat, à la tête d’“un rassemblement sans précédent à Vénissieux”.

L'annulation des dernières élections municipales à Vénissieux, entérinée mercredi par le Conseil d'Etat, va entraîner l'organisation d'un nouveau scrutin dans la troisième ville du Rhône. Une perspective qui réjouit Christophe Girard, le candidat de l'UMP l'an dernier.

“Ce jour [mercredi], la justice m’a donné raison”, explique Christophe Girard. Il avait en effet été à l'origine de la plainte déposée, demandant l'annulation des deux tours de scrutin. Le Conseil d'Etat a confirmé que plusieurs candidats de la liste d'extrême droite “Vénissieux fait front” y figuraient uniquement parce qu'ils croyaient, à tort, qu'elle était soutenue par le Front national, tandis que d'autres présentaient même "un défaut de consentement" pour y apparaître.

“C’est une victoire pour la démocratie et le respect des électeurs vénissians, la victoire du courage politique", a poursuivi Christophe Girard, qui sera de nouveau candidat aux prochaines élections, dont le préfet fixera les dates prochainement.

Christophe Girard a même annoncé être à la tête d'un "rassemblement sans précédent à Vénissieux", avec le soutien de "cinq mouvements de la droite et du centre", ainsi que de quelques "personnalités de gauche".

L'occasion pour lui de défier une nouvelle fois Michèle Picard, la candidate PCF, qui avait été élue en mars dernier et qui devra se représenter. "La municipalité conduite par Mme Picard enferme notre ville dans un bastion idéologique d’un autre temps, qui ne fait qu'aggraver les problèmes", a attaqué Christophe Girard, ajoutant que "ces derniers mois ont confirmé la continuité de cette gestion désastreuse".